Publié le 28-07-2015 à 13h20 - Modifié à 16h4025 réactions 11696 lu Temps de lecture 3 minutes Image d'illustration d'une mère et son bébé IAN HOOTON/ IHO/SCIENCE PHOTO LIBRARY. Les pédophiles sont toujours des hommes. Les prédateurs sont toujours des hommes. Une femme, au pire, c'est "une cougar". Une "désaxée", qui sera "tombée amoureuse". Un homme peut abuser d'un enfant. Une femme jamais. C'est du moins ce que je crois à la lecture des derniers articles relatant la condamnation de cette Australienne qui a eu un enfant avec un autre enfant... âgé de 12 ans. Les médias qui en parlent ont une bien curieuse façon de relater l'histoire. L'image intouchable de la mère de famille Déjà, tous ou presque la présentent comme "une mère de famille". La figure maternelle donc, intouchable icône de douceur, de soins, le tabou ultime. Ce n'est pas une femme, c'est une maman qui a "eu un enfant avec" un "ami de sa fille", un "garçon" de 12 ans. Le terme même de "garçon" est trompeur, pourquoi ne pas prononcer le mot "enfant" ? Si on parle facilement de fillette lorsqu'il s'agit de petites filles, il est plus rare d'utiliser le terme de garçonnet. Pourtant, c'est bien celui-là qui aurait été approprié. On ne parle pas plus de viol, ni d'abus sexuel, ni de prédation, comme on le ferait ordinairement s'il s'agissait d'un homme. Non, les médias parlent de "liaison", de "relation" avec un garçon "dont elle était tombée amoureuse". Liaison, comme s'il s'agissait d'une relation normale entre deux personnes consentantes. Un déni grave On a une liaison avec une personne adulte, pas avec un enfant. Elle n'a pas abusé d'un enfant, elle est "tombée enceinte", un simple oubli de pilule donc. "Amour", comme si les sentiments étaient indissociables de l'acte sexuel pour la femme. La femme, a fortiori la mère, ne peut être prédatrice, elle ne peut abuser d'un enfant sans avoir de sentiments pour lui, l'aimer, mal, de façon "inappropriée" mais aimer tout de même. Ce déni est grave puisqu'il induit que les actes sont moins dramatiques que s'ils avaient été commis par un homme. Comme si une femme ne pouvait pas violer. Comme si la pédophilie impliquait nécessairement que l'auteur ait un pénis. Comment les médias auraient-ils traité cette affaire si à la place d'une mère de famille, il s'était agi d'un entraîneur, d'un instituteur, d'un père ? Pourraient-ils titrer comme ils l'ont fait ici "Amoureux d'une amie de sa fille, il a eu une relation passionnelle avec elle qui a duré deux ans" ? Parleraient-ils comme ici de "sentiments" ? Certainement pas. Là on parlerait d'abus sexuels, d'actes de pédophilie. On parlerait de viols, d'agressions sexuelles. De faits qui sont susceptibles d'être condamnés par un tribunal. Pour un peu, on féliciterait presque ces femmes Dans le cas présent, j'ai eu beau faire le tour des médias, à aucun moment je n'ai lu le mot "pédophilie", nulle part il n'est écrit que cette femme est une pédophile. Son statut de femme, de mère de famille semble la protéger de ce qualificatif. À 12 ans, n'est-on un enfant que si on est abusé par un homme ? Ce n'est pas la première fois que ce type d'affaire est traité médiatiquement de cette manière, souvenez-vous même du dérapage non contrôlé du magazine "Causette" après celui de "L'Obs". Là encore, les médias parlaient pour des affaires similaires de "passion", "d'amour", d'exaltation des sens, de "liaisons interdites". Pour un peu, on féliciterait presque ces femmes admirables qui initient ainsi la jeunesse aux plaisirs du sexe, de la passion et de l'amour. La pédophilie n'est pas Bien que les femmes représentent – au moins – 5% des pédophiles, on persiste à vouloir l'ignorer. Même les campagnes de prévention ne visent que les hommes, rien que les hommes. On ne voit jamais de femmes violeuses, d'agresseuses sexuelles. Quand les femmes sont présentes dans les clips de prévention contre la pédophilie, ce n'est qu'en tant que séductrices, pas de prédatrices. Le pervers, c'est toujours l'homme. Les médias, dans leur ensemble, en choisissant de taire l'acte pédophile quand il est féminin, ne pas briser ce tabou, ne font que cautionner la vision d'une femme incapable d'abus sexuels sur mineurs, incapable de pédophilie, ce qui est pourtant bien ce dont il s'agit ici. La pédophilie féminine ? "Mais ça n'existe pas, voyons." Remarquedujour a posté le 1 août 2015 à 16h54Un emploi jeune ? Il s'agit ici d'un exemple de formation technique accélérée sur le tas ! Ce qu'il faut noter, c'est qu'il est fort probable, que l'Etat n'a même pas eu à verser un centime pour cette formation. Ce qui démontre également, qu'il faudrait que l'Etat motive plus sérieusement les a posté le 1 août 2015 à 09h49On peut discuter à l'infini sur les termes choisis pour discuter de tel ou tel acte. Du moment où ces termes contiennent une connotation morale, il existera toujours une part d'arbitraire. Mon avis est que les journalistes se doivent d'être axiologiquement le plus neutre possible, que ce soit lorsqu'il s'agit de femmes et d'hommes et que c'est aux citoyens de se faire leur propre jugement moral. Par ailleurs, et je sais qu'en disant cela, je vais en faire hurler certains, mais c'est un fait biologique, que dans quasiment toutes les espèces animales, pour des raisons évolutionnistes assez bien compris du reste, le rapport à la sexualité des mâles n'est pas le même que celui des femelles. Ceci reste vrai chez les êtres humains, malgré tout ce que l'on peut dire sur le fait que ceux-ci sont des êtres de culture. Et ceci explique largement le fait qu'un comportement sexuel ne sera pas vu de la même manière selon qu'il s'agisse d'une femme ou d'un homme. Qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit je ne suis pas entrain de prêcher le statut quo. Je dis juste que les tenants de la ligne "tout est construction sociale et il suffit de changer les représentations des gens pour que tout s'arrange" ont, me semble-t-il, intérêt à se lever tôt pour parvenir à changer les "représentations" des gens sur ce genre de sujets. Non pas que les représentations ne peuvent pas du tout évoluer de fait, elles évoluent, mais je doute fort qu'elles peuvent évoluerEudoxedeCnide a posté le 1 août 2015 à 11h22à volonté dans la direction précise que certains a posté le 28 juillet 2015 à 20h20Je suis tout à fait d'accord avec les termes de cet article. Aucune étude scientifique ne valide le fait que la pédophilie toucherait davantage les hommes que les femmes. Cette complaisance des médias est abjecte et n'a rien évidemment rien à voir avec le a posté le 28 juillet 2015 à 20h18Je suis tout à fait d'accord avec les termes de cet article. Aucune étude scientifique ne valide le fait que la pédophilie toucherait davantage les hommes que les femmes. Cette complaisance des médias est abjecte et n'a rien évidemment rien à voir avec le a posté le 29 juillet 2015 à 10h22"Cette complaisance des médias est abjecte et n'a rien évidemment rien à voir avec le féminisme." Non, c'est clair, c'en est juste une conséquence évidente. Mais bon, rien à voir. Il faut être aveugle pour ne pas voir la campagne de haine misandre des féministes modernes, pour ne pas voir comme elles dépeignent les hommes commes des violeurs, des maris violents, des lâches, etc...denyschuvees a posté le 29 juillet 2015 à 10h22"Cette complaisance des médias est abjecte et n'a rien évidemment rien à voir avec le féminisme." Non, c'est clair, c'en est juste une conséquence évidente. Mais bon, rien à voir. Il faut être aveugle pour ne pas voir la campagne de haine misandre des féministes modernes, pour ne pas voir comme elles dépeignent les hommes commes des violeurs, des maris violents, des lâches, etc...Eponyne a posté le 29 juillet 2015 à 19h51C'est clair, une conséquence évidente, aveugle pour ne pas voir, C'est le tempo répétitif du sieur, avec cela vous cherchez le contenu? Bien entendu la haine, la volonté de l'exclure... Quoique des syndromes de paranoïa du sieur... Tout le monde veut prendre sa placeHTSM a posté le 28 juillet 2015 à 19h44Je suis tout à fait d'accord avec les termes de cet article. Aucune étude scientifique ne valide le fait que la pédophilie toucherait davantage les hommes que les femmes. Cette complaisance des médias est abjecte et n'a rien évidemment rien à voir avec le a posté le 28 juillet 2015 à 18h21Cela n a pas l air de s'arranger ici ?? = Pierrick Martin a posté le 28 juillet 2015 à 17h54 "Avant seul petit bémol,on mettait en taule les homos" Vous parlez du XVIIIe siècle, là, Haier, puisque les rapports homosexuels sont légaux depuis la Révolution Française. Donc c'est un peu hors-sujet, il me semble. = Ah oui ? 1. D’ une loi du 4 août 1981 n°81-736 on a amnistié les outrages publiques à la pudeur qui été aggravé pour les homosexuels. loi n°82-683 du 4 aout 1982 dépénalise finalement l'homosexualité = 981 la France retire l'homosexualité des maladies mentales 1990 pour que l'Organisation Mondiale de la Santé la supprime au niveau mondialdenyschuvees a posté le 29 juillet 2015 à 16h44Effectivement, ça ne s'arrange pas ici... Vous êtes plusieurs à raconter n'importe quoi à ce sujet. C'est faux bien évidemment, il s'agissait de lois qui apportaient plus de protection aux mineurs ayant des relations homosexuelles avec des adultes. C'est juste une histoire d'âge de majorité sexuelle, en somme. Rien à voir avec vos délirs grotesques sur la "pénalisation de l'homosexualité". N'importe quoi... Et au passage, ce n'est pas parce que quelque chose figure sur une liste de pathologie que c'est pénalisé, hein. On n'enferme pas les diabétiques, que je a posté le 29 juillet 2015 à 19h44Écoutez deja que vous confondez code penal et tartine Wiki, abstenez vous sur le sujet. La loi 330 alinéa 1 inspire par Darlan, n'était absolument pàs pour protéger les mineurs. Elle est re qualifiée en 1960 avec circonstance aggravante. En plus vous mélangez tout mais les psychoses, bouffées délirantes, hallucinations et autres taxinomies de l'echelle des maladies mentales peuvent engendrer l'enferment et placement ordonne par le préfet sous prétexte de mise en danger d'autrui. Replongez dans la psychiatrie... Et le code pénal a ce a posté le 28 juillet 2015 à 18h08Dites-moi J'ai remonté la liste de vos articles je n ai pas vu,il me semble un seul article sur Jean-Luc Lahaye un oubli C un pote à vous ou quoi ? la aussi la justice n'a pas eu la main lourde Et pourtant !FreezBee a posté le 28 juillet 2015 à 16h37"Stigmatisation/discrimination" des êtres humains de 38 ans + "Stigmatisation/discrimination" de ceux de 12 ans.....en leur Droit Respectif aux "Sentiments & à l"Amour".............= puisque comme le Mariage, l'Amour se doit désormais d'être "Pour tous", cela s'appelle le "Pourtoussisme Universaliste" = Diantre, vous êtes sur une pente ultra savonneuse ma chère Dom.. Vous l'avez voulu ainsi cette société, et bien vous l'avez....... = Welcome to Rio, Bienvenue au "Red Brésil" étendu au Monde entier........pourquoi la France y échapperait-elle au Juste ??.................XIIIdenyschuvees a posté le 28 juillet 2015 à 17h54"Avant seul petit bémol,on mettait en taule les homos" Vous parlez du XVIIIe siècle, là, Haier, puisque les rapports homosexuels sont légaux depuis la Révolution Française. Donc c'est un peu hors-sujet, il me semble...denyschuvees a posté le 29 juillet 2015 à 08h48"Avant seul petit bémol,on mettait en taule les homos" Vous parlez du XVIIIe siècle, là, Haier, puisque les rapports homosexuels sont légaux depuis la Révolution Française. Donc c'est un peu hors-sujet, il me semble...denyschuvees a posté le 28 juillet 2015 à 15h21Ah, tiens, c'est comique de voir Mme Bochel se rendre compte, d'un coup d'un seul, des méfaits du féminisme moderne et de découvrir que les femmes bénéficient de plus de droits que les hommes. C'est pas comme si on vous l'avait déjà dit, quoi...tristan-Layenne a posté le 28 juillet 2015 à 15h31Parrallelle entre feminisme et pedophilie feminine, affirmation que les femmes ont plus de droits que les hommes. Je suis stupefait, et pas dans le bon a posté le 28 juillet 2015 à 16h22Cet exemple est aussi une preuve de sexisme. La femme est cantonnée a son rôle de mère. Elle ne peut pas être autre chose. Parfois cela mène a des discrimination et parfois a du déni mais la cause est la même. Si cet article prouve quelque chose c'est bien que le sexisme ambiant est ridicule et qu'a force de voir les femmes comme des choses douce incapable d'autre chose que de faire des enfants on arrive a des situations abracadabrantes. Et les hommes ne sont pas culpabilise par ce genre de décisions mais ce sont les femmes qui sont encore a posté le 29 juillet 2015 à 12h07Parallèle entre féminisme et pédophilie ? Oulah, vous être parti loin, là, faut arrêter le pastis avant midi hein... En vrai, le poison féministe culpabilise toujours plus les hommes et dédouane toujours plus les femmes. Et l'exemple est frappant ici. S'il s'était agi d'un homme, il aurait été exécuté sans sommation dans les médias. Là, comme c'est une femme, on dit d'elle qu'elle était amoureuse. Ca fait partie des privilèges des femmes, oui. Il n'y a pas que ça, loin de là, mais ça participe au a posté le 29 juillet 2015 à 12h07"Et les hommes ne sont pas culpabilise par ce genre de décisions mais ce sont les femmes qui sont encore amoindries." Ah ah, c'est fort ça, sérieux. On a un exemple flagrant que les femmes bénéficient de privilèges, mais certains trouvent encore le moyen de trouver qu'elles sont "amoindries". Comme quoi, quand le sage montre la lune...Millman a posté le 29 juillet 2015 à 12h46C'est un privilège d’être réduit a un rôle de mère pondeuse? Tout ce que l'on retient de cette criminelle est qu'elle est une mère A partir du moment ou elle a eu un enfant elle a accompli son rôle dans la société? Et puis d'ailleurs ce n'est pas de sa faute elle était amoureuse! Voyons une femme ne peux pas faire sciemment quelque chose de mal c'est forcement hormonal! Dans cette analyse l'homme est un être complet capable de choix moraux pouvant décider de sa vie alors que la femme est destinée a faire des enfants et a suivre ses pulsions. Je ne vois pas comment vous pouvez trouver cela valorisant pour les femmes! Ce n'est pas un privilège c'est un déni!denyschuvees a posté le 29 juillet 2015 à 13h23Non mais là vous allez trop loin pour les féministes. Evidemment que c'est dévalorisant, mais ç'a été la ligne de conduite des féministes depuis toujours infantiliser et mépriser les femmes en leur dictant leur conduite. Mais au demeurant cela débouche sur des privilèges concrets, comme la grande mansuétude de la justice à leur égard pour pas mal de questions. Mais sinon, il faudra m'expliquer en quoi il est infâmant de se voir confier le rôle le plus important, le plus noble d'une société l'éducation de ses enfants. C'est son futur, sa pérennité, c'est un rôle primordial !tristan-Layenne a posté le 28 juillet 2015 à 14h50Le traitement mediatique est en effet malsain a mon sens. Rappelons que pour qu'il y ait viol y doit y avoir penetration de la victime, c'est pour cela que la pedophilie feminine est souvent traité mediatiquement de maniere bien plus souple. En l'espece il ya bien abus sexuel et la justice australienne a semble t'il pris la mesure de la chose et a punit legitimement la fautive. Les medias devraient eux prendre en consideration l'impact psychologique a long terme sur cet enfant d'un tel abus sexuel avant de parler d' a posté le 28 juillet 2015 à 16h01Exact, c'est une des lois qui avantage les femmes. Une femme imposant un rapport sexuel à un homme ne le viole pas, un homme imposant un rapport sexuel à une femme la viole. Aberrant...